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CaMeLucubrations

CaMeLucubrations
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8 mai 2014

perdue aux sens convenus

Je n'm'apartiens pas déjà plus,
puissant grisant et devolu,
aux ruines de vieux chemins perdus,
au fin fond des debris de la rue,
je n'pense plus,
cerveau en lutte,
flute et reflus,
c'est l'appel de la benne,
j'ai pris la peine en plein les veines,
sans reflechir c'est plein de spleen,
ça fait des dunes et puis des runes,
et puis des ruines et des gros trous dans l'estomac,
je n'ris pas mais je ne nie pas,
et je ne sais pas si ça,
s'en va ou si ça traine en plein mes veines,
qui remplies de haine refluent et divague en plein délire universel,
tremblante encore,
de mon tresors trouvé à grand renforts,
de piles d'alu et d'alcool fort,
cerveau endommagé par l'alcool la fumée,
completement folle égarée,
perdu au sens convennu,
perdu au fil de mes pas,
le flou ne resistera pas,
glissant dans l'existant,
mais penchant vers le néant,
en pleine sensation encore une fois dans la frustration.

 

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8 mai 2014

bien au contraire

Ni bien ni mal,


bien au contraire,


en plein trou dans la stratosphère,
viens par ici que j'te digère,
mais comment taire ce goût amer?
Mes partenaires comme commentaires...(voix off:"multiples partenaires...")
Vide planetaire quand je diffère,
mais comment taire ce goût amer (voix off: "regrets d'hier")
Et que puis je faire de ma grammaire,
Quand en haute mer interstellaire,
tu plante le vert de tes yeux,
comme un pieu entre mes voeux,
comme un noeud en plein mon creux, (voix off: "vitalité")

Comme un rein en plein mes seins, (voix off: "poitrine ouverte")
comme un essaim,
qui grouille, (voix off:TEMPETE!)
trompettes ouvertes
tambours battants,
les voiles aux vents,
ni gentil ni méchant,
juste distant,
bleus gris amers que je diffère, (voix off: echymoses)
tempête entrant,
vents permanents,
trace au présent de ce chou blanc,
à terre, en l'air ou sur la mer,
vague à l'âme, larmes en mer, lame de fond creuse et amer,
ressase encore nos peurs d'hier,
imondes et pleines de sorcières,
qui nous prennent en l'air pour nous enfouir sous terre,
Je persevère et diffère couilles à l'envers,
pleine de ma misère,
Je ne ris plus, je n'joui plus.
je ne gis plus.
Je vois l'issue mais n'y vais plus,
encore diffère,
de peur de faire ce saut en l'air,
sans respirer et sans sentir,
en moi venir cet amour là.

8 mai 2014

Amour passé

Amour passé, amour crevé, sali, fatigué, banni, renié,

Amour vaincu, amour perdu, amour fini,

achevé en souffrance en douleur et en pleurs,

deception, deception, décrepition.

Horeur, rancoeur, orgueil, deuil.

Et force nouvelle, force vainqueur, qui vient distiller un espoir nouveau,

Un espoir enfoui celui d'un présent ou chaques jours est doux lumineux et chaud.

Du fond de l'hiver je puiserais mes forces, des forces anciennes et des nouvelles,

certaines viennent de toi, de notre amour qui a été si beau, si fort, avant la secheresse.

Sa grandeur m'éclaire encore, et malgrès les stigmates,

Je porte encore en moi, sa beauté, sa douceur, sa chaleur, sa tendresse, sa passion.

C'est la raison qui en s'insinuant doucement est devenue pour notre amour une prison.

Tu me deteste mais je reste, celle que je suis.

8 mai 2014

désormais

Je suis seule desormais avec ce creux à l'interieur,

ah non pas que tu l'ai un jour réelement comblé,

Mais au moins quand tu étais là j'avais quelqu'un à qui le reprocher.

Je suis seule desormais,

Je sens le creux, je l'apprivoise, je l'étoffe, je le nomme.

 

Une idée soudain,

l'accepter car enfin,

c'est lui qui me fait avancer.

Dans ma quête de remplissage, je croise les chemins, j'explore.

J'explose, je découvre je ris, je joui.

Comme si le chemin prennait plus de sens que la fin.

Comme si l'objectif n'était finalement que le pretexte du cheminement,

Le cheminement qui est si bon.

Alors je ne me plains plus du creux,

Je n'hurle plus à personne de le combler.

 

Je l'apprivoise, j'avance avec, j'avance grace à lui.

Moins seule qu'a deux et plus simple dans la rencontre,

Ouverte à la vie enfin !

A la croisée des chemins.

Je m'amuse, je m'use, je joue la muse, je m'excuse.

Je virevolte je flotte, je m'en vais et j'y suis.

Libérée !

Effrontée, jamais comblée pour toujours mieux oser.

 

9 mars 2014

journée de la femme

T'es beau comme un soleil pas couché la nuit,

Comme un sourrire qui vaut pas un radis,

T'es beau mais t 'es con,

T'es comme un champignon,

Veneneux et spongieux,

T'es bien trop pretentieux,

Tu crois comme ça que y a que toi,

Tu crois, tu crois tout savoir de moi,

Tu penses sans doute,

Que c'est pas la peine que tu me brouttes,

Combien ça coûte pour qu'je te choutte ?

Coups d'pieds au cul

Te seront dus,

Si tu continues comme ça,

à te foutre de moi,

J't'ai rien demandé,

J'te proposais juste d'un peu s'ammuser,

Et toi tu crois comme ça,

Qu'j'veux t'épouser...

 

C'est fatiguant d'être aujourd'hui

Honnête au cœur de la tempête,

Tempête fellationnelle,

Pleine de poutrelles,

C'est fatiguant d'être une femme et de vouloir juste être une personne

Je sais ça sonne,

Un peu feministe, voir extremiste,

Mais c'est le jeu de la jeunesse,

XXI...

 

CaM 08/03/14

 

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7 mars 2014

tu tournes pas rond

Tu tournes pas rond comme les poissons dans leurs bocaux,

Tu tournes carré comme les tarés dans leurs prisons,

C'est si cubibique comme univers,

Que c'lui des vers et des quatrins,

Et d'ces catins d'alexandrins,

T'écris carré, ça pue l'rouillé,

Et ça fait mal dans les coins,

Tu t'cognes tu traines, c'est pas la peine...

 

4 mars 2014

Tu te perdras

Tu te perdrs sans doute,

Comme tout les autres,

Dans les recoins sombres et moelleux,

De ma mémoire,

Tu n'es qu'une chimère de plus,

Dans ma lubie ravageuse,

De degustation masculine.

Doucement tu vas te dissoudre,

Dans mon cerveau,

Quelque part au fond,

Je garderais,

Un peu de ton aura,

Un peu de ton odeur,

Je portarais en moi des bribes,

Des songes qui t'habitent,

Et j'en ferais des lettres et j'en ferais des mots,

Des toujours des jamais,

Des pourquoi des peut être,

Qui vogueront lentements,

Et puis couleront au fond. 

ça tricotera des histoires,

ça m'fera sourire des fois,

Sans que je sache pourquoi...

ça frisera le ridicule et ça rira d'hier,

ça mangera son pain gris,

Et ça criera sans bruit,

ça rimera pas,

ça rime jamais,

la rime j'y crois plus,

Depuis longtemps déjà,

C'est comme la plénitude...

Boulimique en altitude,

J'y renonce et je fonce,

A toutes les latitudes y a grailler pour mon appetit!

Je digère et je garde,

Atomisées des bribes,

De toi, de lui, parfois d'elle aussi,

Dans l'pal'tot ça tiens chaud,

Dans la tête ça rayonne,

ça fuse et ça diffuse,

Tu es un peu ma muse,

Pour quelques temps du moins,

Avant que tu te perdes,

J'te promet pas demain,

Mais j'te donne aujourd'hui,

Si t'en veux pas tant pis,

J'en ferais pas une maladie,

Du coin d'la bouche ils sourient,

J'les vois déjà prendre les paris,

Au grès de leur mepris,

J'range ma fierté, j'bois ma connerie,

Ils lisent et pensent en moi,

Mais ils ne savent pas,

C'est la vie, j'suis comme ça,

Je t'aime encore déjà,

Et puis j't"oublie comme ça,

Et je te porte en moi,

Que tu le veuilles ou pas...

 

 

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